"Open Dialogue" : guérison de 80 à 85% des schizophrénies en Finlande, Laponie de l'Ouest - commentaires

"Open Dialogue" : guérison de 90% des schizophrénies en Finlande, Laponie de l'Ouest

Bonjour Sylvain,
je suis tout à fait d'accord avec vous.

Bien cordialement,
Véronique R.

"Open Dialogue" : guérison de 90% des schizophrénies en Finlande, Laponie de l'Ouest

Je pense qu'en france la notion de business de la psychiatrie est profondément insérée dans les processus de soins et de ce fait on considère qu'un patient doit être sous traitement jusqu'à la fin de ses jours même si il va mieux. en france le malade est un malade et doit être et considéré comme tel d'ailleurs il n'y a pas plus sévère par rapport aux malades que le personnel soignant qui est en majorité pour l'interdiction de travailler pour les malades psychotiques. Un malade n'a donc aucune raison il est déraisonnable quoiqu'il advienne, tout ce qu'il dit est potentiellement déraisonnable et la malade n'est jamais cru. Toute personne psychotique qui travaille à temps plein ne devrait jamais dire qu'elle souffre de troubles psychotiques, car la confiance que l'on mettait en elle disparaitra totalement dès qu'elle dira qu'elle est suivie en psychiatrie. et c'est exactement ce qui se passe dans la réalité. En revanche les psychiatres toujours déconnectés de la réalité disent au patient qu'il déraisonne si il affirme une telle chose. Les gens n'ont effectivement aucune confiance dans les personnes psychotiques. C'est donc légitimement anxiogène et ne doit pas être traiter par une augmentation du traitement, contrairement aux pratiques.

"Open Dialogue" : guérison de 90% des schizophrénies en Finlande, Laponie de l'Ouest

Bonjour De Médard Marie,
Vous pouvez demander à intégrer le groupe Facebook "Les schizophrénies, groupe d'entraide" accessible sur ce lien :
https://www.facebook.com/groups/50365336178/

Et poster sur le groupe une demande.

Bien à vous

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Bonsoir je serais intéressée par des échanges avec personnes ayant dans leur entourage un proche souffrant de schizophrénie et souhaitant consulter au Québec. En vous remerciant.Bonne soirée

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Bonjour Mme Boulange,
tout arrêt de neuroleptique doit se faire TRES progressivement, sans quoi l'effet de rebond de sevrage est quasi certain, c'est-à-dire avec une manifestation de symptômes psychotiques, dû à l'effet soudain du sevrage. Il faut donc diminuer par palier et très progressivement sur la durée. De plus, cela doit se faire avec l'accord du psychiatre.
Je conçois votre point de vue sur la psychiatrie et j'y adhère globalement. Toutefois, les "bons" psychiatres, ceux plutôt ouvert d'esprit peuvent être un bon appuie et accompagnement dans le sevrage.
Si vous avez des inquiétudes par rapport au traitement neuroleptique et notamment par rapport à "un risque de mort", il faut en parler à un psychiatre en qui vous avez confiance. Si vous n'avez pas confiance en votre actuel psychiatre, il faut en trouver un en qui vous aurez confiance et avec qui vous pourrez parler.
Il est aussi vivement conseillé de suivre une psychothérapie d'orientation systémique dans un premier temps, et si possible une thérapie cognitive et comportementale avec une psychologue (et non un psychiatre, qui n'ont pas la formation pour).

Courage à vous,
Véronique R.

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Bonjour Monsieur "Père perdu",
il est indispensable de dialoguer avec votre fils sur ses symptômes et sur le fait qu'avec ses symptômes, il vit, comme disent les psychiatres, "en dehors de la réalité de tout un chacun".
Les neuroleptiques peuvent aider à calmer l'activité de son psychisme, mais les neuroleptiques ne le guériront pas et apporteront leurs lots d'effets secondaires souvent problématiques. Il est très important que votre fils puisse commencer une psychothérapie, d'orientation systémique (de l'école de Palo Alto) d'une part, et thérapie cognitive et comportementale d'autre part et pour cela, choisissez un-e psychologue et non un-e psychiatre. Il est aussi important que votre fils puisse se confier et avoir confiance sur la durée à un-e psychologue (en dehors de l'hospitalisation).
Essayer de le faire transférer dans une clinique avec un espace vert et des activités, plutôt qu'il reste dans un hôpital où il n'y a rien à faire de la journée et où on se sent plutôt comme dans une prison.
Aussi, essayer d'instaurer un dialogue de confiance avec votre fils, et d'honnêteté l'un envers l'autre.

Je vous souhaite du courage.

Véronique R.

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bonjour, je souhaite arrêter les neuroleptiques et tout suivi. Toute la psychiatrie est ignoble et uniquement une affaire d'argent énorme, maximale. Le monde fonctionne exactement de la même manière, c'est pourquoi le contrôle, l'insulte, la maltraitance, la violence, la haine se développent naturellement dans tous les domaines pour toujours. Ce sont des fonctionnements machinaux totalement à l'écart des vies réelles qui sont par essence créatives et se renouvellent. Ainsi aussi tout peut continuer de la même manière. Suivie contre mon gré par le cmp bernay 27300 eure france. je me considère heureusement pour moi en danger de mort pour garder un tout petit éclair d'intelligence cérébrale

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Bonjour , mon fils (22 ans) refuse les traitements et les psychiatres. En proie à des hallucinations, des propos délirants et des actes dangereux, il a été amené à l'HP par les pompiers. Là on m'a demandé si je demandais son hospitalisation. J'ai pensé que c'était l'occasion de le soigner malgré lui. Il veut absolument sortir, retrouver sa « liberté » d'adulte, arrêter les médicaments. Je ne sais plus s'il faut croire les psy ou faire confiance à mon fils qui pense pouvoir s'en sortir seul.

Je n'arrive pas à dialoguer avec le médecin. On nous laisse sans explication, comme si ce n'était pas notre problème. Que faire ?

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Bonjour Marc, je suis bien d'accord avec vous.

Vivez-vous aujourd'hui sans traitement médicamenteux ?

Pourriez-vous nous raconter votre histoire ?

Pour se faire, je peux publier votre témoignage sous forme d'article de façon anonyme si vous le souhaitez. Vous pouvez m'écrire à :
webmaster@les-schizophrenies.fr

En vous remerciant,
Bien à vous

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Je suis le premier cas de guérison rencontré par l'équipe du cmp de ste Anne à Paris. Parce que le cerveau dort et les contacts sociaux ne se font plus, il faut si c'est possible reeduquer par les rencontres et les hobbies partagés. Oui il faut créer un réseau, sociofamilioprofessionnel, de plus en plus difficile, afin que le cerveau refonctionne au régime des adultes. Si l'on est assez réhabilité au partage social les symptômes ne reviennent pas.

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Une dernière chose :

Tenez bien compte de cela : chaque mot que vous prononcez est hyper important dans la communication à l'autre, dans la compréhension de l'un à l'autre.

Bien à vous
Véronique R.

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Bonjour Lola, comment pouvez-vous parler de "deuil de votre fils" alors que celui-ci est encore vivant ??

Avez-vous effectué une remise en question sur vous-même ? Avez-vous réévalué votre façon de communiquer notamment avec votre fils ?

Vous savez, les thérapies d'Open Dialogue sont des thérapies à base de relationnel.
Je vais certainement vous choquer : mais de mon point de vue, si, à la base, les relations familiales ET sociétales sont "conflictuels" dans le sens où l'enfant ne se sent pas pris en compte en tant qu'être humain à part entière (c'est-à-dire un être émotionnel, affectif, réfléchis, social, etc), il y a de forte chance pour que la construction psychologique de l'enfant ne se fasse pas correctement et que donc, il puisse développer une pathologie psychiatrique.

Les schizophrénies sont un système de défense de la personne mis en place par le psychisme face à une trop grande souffrance.
Si votre fils ne vous écoute pas, c'est qu'il y a certainement des manques de compréhensions de part et d'autres.

Mettez-vous à sa place, essayez de comprendre sa position. Et en lui montrant que vous comprenez sa position, vous pourrez tenter de lui parler de ses autres soins effectués ailleurs. Par la peine forcément de lui parler avec les mots stigmatisants tel que "schizophrénie". La souffrance des symptômes peut suffire à bien vouloir accepter certains soins importants.

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Bonjour, mon fils ne reconnait pas sa maladie et bien sûr s'il n'est pas sous contrainte il refuse de se faire soigner surtout les neuroleptiques car il dit que c'est big pharma que ça le fait grossir, des effets secondaires et que c'est une camisole chimique ! Cependant en France il n'y a rien à part cette camisole chimique ! J'ai écrit au dr Guillaume FOND à Marseille qui lui soigne le microbiote le 2e cerveau et a écrit des livres sur la schizo mais il ne m'a pas répondu, il est chercheur à la Timone à Marseille et n'a surement pas le temps ! dommage ! car mon fils tourne en rond depuis 2010 en plus il veut pas s'arrêter de fumer, il dit c'est son plaisir, mais s'il se met à fumer du cannabis et bien là ça empire ! Il ne peut pas avoir de vie sociale sacage tous les apparts des proprios , et pourant il est surdoué, il a fait une école d'ingénieur, tout ce qu'il touche il réussit il a gagné le concours d'orgue électronique Yamaha, il est ceinture noire au Karaté, il écrit des scénarios et un de ses scénarios a failli être pris par GAUMONT, il compose de la musique super, mais voilà il est très instable et détruit sa vie, et le gros problème il n'est pas en demande de soins, car on aurait pu se battre ensemble et l'amener dans une clinique à l'étranger s'il reconnaissait sa maladie pour y être soigné par des produits naturels et l'alimentation. QUE FAIRE ? DOIS JE FAIRE LE DEUIL DE MON FILS ? Merci

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Bonjour Luc,
oui tout à fait, les médicaments psychotropes dont les neuroleptiques crées une très importante dépendance. En effet, le fonctionnement du cerveau est modifié et le cerveau s'adapte à cet apport et s'en trouve modifié dans sa structure.

D'où l'importance d'un diminution extrêmement progressive pour les personnes souhaitant se sevrer.

Bien à vous

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Bonjour ;

j aimerais juste souligner que l expérience finlandaise doit certainement son succès au fait d'éviter les produits chimiques qui sont connus par leur effets accoutumance ;
Les médicaments psychiatriques sont en général à base de drogues et créent dans la majorité des cas une dépendance qui fait tourner le patient en cercle vicieux ;

donc la communication efficace peut effectivement être plus efficiente et plus rapide...

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Bonjour Clara,
En France, des dispositifs commencent à se développer de manière locale dans le sud de la France (Marseille) avec Le Cofor Rétablissement , piloté par l'association "Solidarité Réhabilitation" et soutenu par l'ARS (Agence Régionale de Santé).
Mais au niveau de la prise en charge en France de la personne développant une schizophrénie, rien n'a été fait (n'a progressé) jusqu'à présent.

Bien à vous

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Bonjour, ma soeur a eu trois internations et se debat toujours avec un diagnostique de schizophrenie. son internation etait tardive , 43 ans, ses premieres crises. Est ce que en France il y a des traitement alternative plus humain ou moins violents que les HP ? Merci.

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Bonjour Cynthia,
au fil des années, il se peut que le corps se soit accommodé du médicament et que du coup, il ne fasse plus son effet. De plus s'il fumait beaucoup de cannabis de rue (très dosé en THC qui est un psychotique), il est pratiquement normal qu'il ai rechuté.
Quand on a une schizophrénie, il est important de mener une bonne hygiène de vie en dormant minimum 8 heures par nuit (ou 7 heures gros mini), en mangeant équilibré, en ne buvant aucun alcool et en ne consommant aucune drogue.
Je pense que dans votre cas, c'est triste à dire, mais il doit y avoir une hospitalisation sous contrainte car votre frère refuse de se soigner. L'hospitalisation sous contrainte par ordre du médecin existe en France, mais je ne sais pas si ça existe en Floride.
Autrement, je ne connais pas les différentes possibilité en Floride. Peut être existe t-il des associations ? Des centres adaptés ?

Je vous souhaite du courage.

Bien à vous,
Véronique R.

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Bonjour ,

Mon frère Sébastien est devenu schyzophrène à l'age de 20 ans , il a été soigné au Liban par Risperdal , puis par Leponex 100 Mg 4 comprimés par jour , il était stable mais il fumait bcp , mangeait trop , ne travaillait que périodiquement mais les symptomes n'étaient pas trop apparents , jusqu'au jour ou il a fait une rechute il y a 2 mois à l'age de 38 ans, les symptomes sont devenus apparents, hallucination , il croit que les gens à la télé parlent de lui , il entend des voix , il est devenu agressif par les paroles , traite des personnes d'homosexualité , attaque par la parole mon frère et parfois moi aussi ; il est actuellement aux USA avec ma famille, ils l'ont emmené chez le médecin qui a demander de changer le médicament mais il a refusé disant à ma mère que le médecin s'est mis d'accord avec quelqu'un pour le tuer et il a refusé d'aller à l'hopital pour se soigner quand il était au Liban , le médecin des USA a demandé de lui rajouter une dose du Leponex , un 5ème comprimé , il a refusé de le prendre disant qu'il ne pourra plus se lever , ma mère est en train discrètement d'écraser le médicament et de le lui mettre dans son plat à midi ou bien dans le café et ceci depuis 1semaine mais sans amélioration ; on est perdu , fatigué et on ne sait quoi faire ; comment vous pouvez nous aider ? Connaissez-vous un bon médecin en Floride ? ils sont à Orlando . Merci d'avance

"Open Dialogue" : guérison de 90% des schizophrénies en Finlande, Laponie de l'Ouest

Bonjour Marie-D,
Vous aurez besoin d'un traducteur anglais si vous ne parlez pas la langue. Le mieux étant de contacter les hôpitaux directement sur place pour demander une prise en charge. Il faudra aussi demander une carte de sécurité sociale européenne sur le site Ameli, ainsi que calculer les frais de voyage et éventuellement de prise en charge auprès des hôpitaux.

Courage à vous

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Bonjour

Je suis intéressée par des contacts en Finlande pour y amener mon fils diagnostiqué de schizophrénie depuis l'âge de 23 ans. Il en a 31 aujourd'hui avec des hospitalisationsolutions de plus en plus rapprochées et une augmentation des traitements médicamenteux.
Je ressens sa souffrance et le vois s'enfoncer dans sa maladie sans pouvoir l'aider.
Il perd progressivement son autonomie. Il grossit, fume du tabac et du cannabis et commence à boire de l'alcool.

Merci de votre aide

Marie

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Dans mon secteur il n y a pas d association à ma connaissance qui porte de tels projets comme Lieu de Repit ou similaire dans le concept de moins de médicaments et plus de thérapie alternatives
je cherche donc d autres personnes intéressées sur le secteur de LA ROCHE SUR YON en Vendée pour créer une association dans le but final d ouvrir un centre alternatif à l hôpital
0638020174

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Bonjour Murielle,
j'ai eu connaissance dans la région PACA, notamment à Marseille, de l'existence du "Lieu de Répit", voir lien ci-dessous :
Lieu de Répit

Si vous recherchez des lieux d'interventions autres, il faut sûrement s'en référer aux associations présentent dans votre secteur, qui seront plus au courant de ce qu'il s'y passe.

Bien à vous

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Bonjour, j'ai lu vos messages avec un grand intérêt. Particulièrement concernée par cette maladie de la schizophrénie, car mes deux enfants ont été diagnostiqués en être atteints, comme d'autres proches de ma famille, je ne peux accepter la façon dont elle est appréhendée en France. Pour moi, la psychiatrie française est fort loin d'un soin digne de ce nom. Alors je cherche...
Copper Lebrun indiquait qu'il existait depuis peu en France des praticiens intéressés par l'approche du "Dialogue ouvert".
Serait-il possible de me donner des pistes, des noms ou lieux de contacts ? Sinon, en message privé ?
Mes deux enfants ont respectivement 24 et 25 ans. L'un n'est plus médicamenté depuis 2 ans, à son initiative. L'autre est dans la même démarche, déçu et en colère que sa souffrance ne soit pas mieux prise en compte par le système psychiatrique.
Tout est encore possible, donc. Mais nous avons besoin de rencontrer des personnes ayant un autre regard.
Merci à vous !

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Bonjour Véronique ;

n'ayant pas pu traduire le texte sur la fonction de "l'amour" dans la thérapie dialogue ouvert, j'ai traduit un autre texte issu cette fois d'un praticien suédois, très proche dans l'esprit :

http://recoveryleeds.blogspot.fr/2010/01/lars-martensson-and-reverse-psychiatry.html

"Ne jamais laisser un patient psychotique pour la première fois seul avec un psychiatre !"

Pourquoi ? Qu'est-ce qui rend un psychiatre si destructeur, que fait un psychiatre ?

Réflechissons un moment à ce qui se passe entre le médecin, l'expert, et le patient, le non-expert. Le docteur tente de comprendre ce que suggèrent les mots du patient sur la maladie. Le docteur a des idées et des pensées qu'il ne partage pas avec le patient. Avec un psychiatre, lorsque le patient est en train de parler, le docteur recherche des symptômes psychotiques. Il a des pensées ultérieures. Cette attitude professionnelle est peut-être valable lorsqu'il s'agit d'une affection corporelle, mais elle est très problématique avec un patient psychotique.
Comparons la relation entre le docteur et le patient avec la relation avec la relation entre la mère et le bébé au moment où le bébé naît mentalement par un saut dans un point de vue extérieur. Ce saut, comme nous le comprenons, est seulement possible grâce à l'empathie, la dévotion, l'ouverture et la présence totale de la mère. Il n'y aucune pensée alternative, aucune manipulation. Il y a de l'Amour. La conscience humaine est née dans l'Amour.
La tâche avec un patient psychotique est, comme nous l'avons notée, similaire à la tâche avec un bébé. La tâche est d'activer la fonction frontale du cerveau qui sous-tend la conscience humaine. Lorsque le psychotique fait le saut vers un point de vue extérieur à travers une relation pleinement emphatique avec un autre, à ce moment la psychose est dépassée. La personne est complète à nouveau.
Nous avons noté que les êtres humains sont programmés afin de répondre avec de l'affection et de l'amour à un bébé qui pleure. Mais avec un adulte qui pleure notre réaction spontanée n'est pas l'affection et l'amour, mais plutôt le retrait et la colère. L'attitude professionnelle n'est pas la réponse. L'attitude professionnelle est plutôt une sorte de retrait, de gestion de la colère.
Si nous comprenons la tâche à laquelle fait face la personne psychotique afin de devenir entière à nouveau, et si nous voulons rendre possible pour lui ou elle de rassembler la foi de tenter ce saut vital, la recette est :

Soyez présent, mais ni distant ni en position d'obervation, et ni intrusif, mais pleinement présent avec un esprit pur et ouvert.

"Open Dialogue" : guérison de 90% des schizophrénies en Finlande et Laponie de l'Ouest

@ Olivier N.

Merci pour votre article

Il était prévisible qu'une approche comme Dialogue Ouvert ne serait pas approuvée par les conseils d'un manuel publié par un laboratoire pharmaceutique américain (Merck and Co) ...

Kristian Wahlbeck, quant à lui, est établi à Helsinki. Dans le premier document que j'ai mis en lien ci-dessus (interview de Luc de Bry traduite par mes soins), il est bien montré que l'ensemble de la psychiatrie en Finlande n'est pas encore concernée par cette méthode, qui a été developpée à Keropudas, en Laponie de l'Ouest.

"Open Dialogue" : guérison de 90% des schizophrénies en Finlande et Laponie de l'Ouest

Merci bien Copper Lebrun, pour ces pistes très intéressante que nous allons creuser.

"Open Dialogue" : guérison de 90% des schizophrénies en Finlande et Laponie de l'Ouest

également cette vision plus profonde (du même auteur) de la problématique fondamentale soulevée dans la psychiatrie (que le "modèle médical de la psychiatrie" a tendance à passer sous silence) : http://apopendialogue.org/wp-content/uploads/2016/03/seikkula-HealingElementsofTherapeuticConver.pdf

"Dialogue as an Embodiment of Love"

"Open Dialogue" : guérison de 90% des schizophrénies en Finlande et Laponie de l'Ouest

@ Véronique R.

Par exemple, ce document de Jaako Seikkula pose la question de "l'approche dialogique" dans son ensemble, l'importance de la "polyphonie des voix" et de l'inclusion du système familial dans le dispositif psychiatrique.

https://www.taosinstitute.net/Websites/taos/files/Content/5695642/becoming-dialogiical.pdf

D'autre part, l'approche "Dialogue ouvert" est considérée comme une forme de "thérapie systémique" (dans la filiation de Bateson), en ce sens, certains praticiens développent déjà ce type d'approche en France.

Nous considérons que le terrain est prêt, d'autant plus que ce système a été développé en période de crise économique dans cette région spécifique de la Finlande (elle est moins coûteuse que des approches exclusivement médicamenteuses et qui n'excluent pas de réintégrer la personne en hôpital à à peu près tout moment... au contraire, cette approche suppose un suivi bien plus soutenu en terme d'aide psychologique, C A D permanence 24 / 24 et 7 / 7, et suppose d'acceuillir la personne dans des centres spécifiques pour faire des sessions thérapeutiques mais sans demander une hospitalisation pour cela)

"Open Dialogue" : guérison de 90% des schizophrénies en Finlande et Laponie de l'Ouest

Bonjour Copper Lebrun,
merci à vous pour votre réponse et merci pour ces pistes très intéressantes.
Je tenterais, avec l'aide des rédacteurs, d'en faire une traduction sous forme d'article sur ce site.

Bien à vous

"Open Dialogue" : guérison de 90% des schizophrénies en Finlande et Laponie de l'Ouest

@ véronique R.

Le chamanisme avant d'être un "système de soins", est une manière de considérer l'esprit (ou âme) dont la racine se retrouve dans le mot "psychiatrie". (psyché)

Ce que je veux dire, c'est que la manière d'approcher l'esprit sous forme de l'intersubjectivité (idée que l'esprit est conçu pour fonctionner en relation avec d'autres esprits, ce dernier terme pouvant être compris dans un sens mystique et spirituel, ou pas) est typique de l'état d'esprit issu du chamanisme (qui est je le rappelle la religion "archaïque" de l'humanité, toutes cultures confondues)

Le psychologue Jaakko Seikkula qui a conçu la méthode "Dialogue Ouvert" a produit d'excellents textes sur le sujet (dispos en anglais pour l'instant) qui permettent d'asseoir cette idée d'intersubjectivité relationnelle sur des bases théoriques solides.

Merci de votre réponse, bien à vous

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonjour Copper Lebrun, je ne pense pas que l'origine de la psychiatrie soit le chamanisme car ces deux derniers sont deux "systèmes" de soin bien différents l'un de l'autre.
Mais, le chamanisme en effet, existait bien des millénaires avant la psychiatrie.
J'ai lu aussi l'article “Ce qu'un chamane voit dans un hôpital psychiatrique” qui est passionnant et que voici :
https://www.espritsciencemetaphysiques.com/ce-quun-shaman-voit-hopital-psychiatrique.html

Bien à vous,
Véronique R.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonjour

Merci pour vos commentaires constructifs sur le sujet (en particulier concernant les "rituels thérapeutiques" au Sénégal)

Je vous suggère cet article sur la thérapie "Dialogue Ouvert" http://www.forumpsy.net/t1639-un-pere-retourne-aux-origines-de-la-psychiatrie-pour-son-fils qui montre qu'en Laponie de l'Ouest (Finlande), il est effectivement devenu très difficile de se procurer des médications antipsychotiques en pharmacies, pour la simple raison que celles-ci ne sont plus guère utilisées.

... la conclusion est intéressante aussi, suggérant que l'origine de la psychiatrie se situerait dans les pratiques chamaniques.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonjour Stéphane,
justement, à ce titre, je vous renvoie à notre article suivant :
http://www.les-schizophrenies.fr/actualites-sur-la-schizophrenie/article/nos-etats-d-ame-modifient-notre-adn
Je suis aussi persuadée que nos blessures infantiles sont une des principales causes du dysfonctionnement de type schizophrénique.
Après expériences, et ayant accès par bribe à mon inconscient, personnellement, je pense que les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) aident sur le moment, mais qu'une psychothérapie au long cours doit être pratiqué pour "guérir". En effet, j'ai eu l'expérience de TCC, mais je me suis vite rendu compte que mes "défauts" de personnalité sont encore bien présentes et que ces défauts sont dû à des blessures infantiles.
Personnellement, je me penche plutôt sur les thérapies de type Jungienne.

Bien à vous,
Véronique R.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonjour, je suis sophrologue et hypnopraticien et je suis confronté depuis peu à une personne avec qui je suis intime qui vient d'être internée pour crise schizophréniques
Il est vrai que cela est douloureux pour les proches et la famille, mais comme beaucoup, je pense que nous ne traitons pas la maladie "le mal a dit" mais que les patients sont placés sous camisole chimique, ce qui permet d'éviter le pire, mais ne soigne rien...
Je suis persuadé qu'en allant à la source du problème qui est pour moi la dualité entre ce qu'EST la personne et l'ego créé par les conditionnements et également (souvent) les blessures du passé, la personne peut vraiment s'en sortir...
La science a démontrée que nous pouvons aujourd'hui modifié notre ADN en changeant notre façon de vivre, en ayant une autre vision de qui nous sommes, ce qui veut dire que nous avons le pouvoir changer ce qui avant était considéré comme définitif... RIEN N'EST FIGE, SAUF LE CHANGEMENT...
Il n'est évidemment pas question de stopper toute médication du jour au lendemain, mais très progressivement en même temps qu'un accompagnement régulier en prenant la personne dans sa globalité ETRE et égo, en mettant l'égo au service de l'ETRE...
J'anime régulièrement des conférences sur ce sujet et me tiens à la disposition de ceux qui aimeraient en savoir plus...

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonjour Mr. Bedat, vous me l'apprenez. Cette approche est intéressante, en effet, voir ce lien :
http://www.institutfrancais.com/fr/ndoep-1
Résumé :
"Rituel thérapeutique du culte du N'doep au Sénégal, phénomène de possession qui permet de guérir les maladies mentales et de réinsérer les malades dans leur milieu social. Les médecins et chercheurs de l'hôpital psychiatrique de Dakar se sont depuis de longues années intéressés à ces méthodes de thérapie collective et tentent de les combiner avec les méthodes occidentales. "
Puis voir ce lien :
http://geza.roheim.pagesperso-orange.fr/html/ndoep.htm
Je ne sais pas si cette méthode fonctionne, mais ma théorie personnelle (par rapport à mon expérience) concernant le processus de "démarrage" d'une des crises de schizophrénies, est que l'inconscient prend le dessus sur le conscient.
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement,
Véronique R.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Dans les années 1960 et suivantes ,comme psychiatre j'avais été fortement impressionné par une pratique africaine du traitement des psychoses 'révélée à Dakar par le Dr Colomb et qui s'appelait le N'Doep..! Etes vous au courant ?

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonjour Alexandra, je suis tout à fait d'accord avec vous en ce qui concerne la déshumanisation des patients dans les hôpitaux psychiatriques français.
En ce qui concerne le traitement, cela fait personnellement 10 ans que je suis sous neuroleptiques et je ne pense pas (encore) être devenue "idiote".
Cependant, il a été démontré que les neuroleptiques à long terme engendrent une atrophie du cerveau.
Vous vous en doutez bien : mon but, à long terme, est de me passer de ces neuroleptiques.
Bien à vous

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Je suis heureuse de lire des parents et soeurs qui comme moi souffrent et trouvent insupportable la déshumanisation des hôpitaux français.
J 'ai vu ma soeur en crise venir en convalescence 4 jours chez nous à l étranger et se remettre sur pied en 4 jours ! Juste de l' 'écoute de l'amour et de la bienveillance avec 1 peu de soleil et une alimentation sans gluten et sans produits laitiers.
Pour moi la guérison c'est qu elle puisse mener une vie sociale normale et entende ces voix de moins en moins. Mais c'est au patient qu 'il faut demander ce qu' est pour lui ou elle la guérison.
J'aimerai pouvoir la sortir vite de ce lieu qui met juste des camisoles chimiques pour avoir la paix ! Elle n'est pas dangeureuse et c'est insupportable de la voir privée de tout contact humain et savoir que ces médicaments à long terme rendent les gens vraiment idiots ! Ma colère est sans borne ce soir. Je vais chercher encore des lieux de vie doux et respectueux avec de la méditation ou on respecte l'être humain comme dit Coco ! merci coco pour ton témoignage.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonjour Thuillier, il ne sert à rien de se poser des questions dont on ne peut avoir la réponse.
Il faut savoir qu'un sevrage immédiat de neuroleptique entraîne un "effet rebond". Ce qui signifie que le cerveau s'est accoutumé au médicament qui a l'effet d'une drogue sur celui-ci. Lors d'un sevrage complet immédiat, le cerveau "s'affolerait" et entraînerait des symptômes de schizophrénie, qui même n'auraient été présent avant la prise de neuroleptique.
Le sevrage doit toujours de façon très progressive et sur de très longues périodes.
Le fait que son "regard" et "attitude" soient effrayante vient du fait qu'on a intériorisé la stigmatisation de la société sur les personnes "hors norme" ou qui sortent du cadre. Aussi, on a peur que de ce qu'on ne connaît pas. L'inconnu ici est l'état intérieur de votre fils. Peut être devriez-vous essayer de lui poser des questions à ce propos.
Bien à vous.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Étant d un maman d un schizophrène de 32 ans, je ne sais plus quoi penser. Nous avons essayer de ne pas accepter de traitement comme le veut notre fils, mais cela s est révélé impossible notre fils parlant seul et s ayant un regard et une attitude effrayante.
Sans cesse hospitalisé, il n en peut plus mais si on ne fait rien, il se retrouverait à la rue.
alors ce miracle finlandais est peut être une solution car même avec un traitement notre fils n est pas une etre humain heureux.
Autre question que je me pose, est-ce que mon fils avec d autre parents aurait il pu être sauvé.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonjour Véronique,
je me permets de vous transmettre un article qui remets en perspective l'expérience d'Open Dialogue en Finlande.
http://www.huffingtonpost.ca/marvin-ross/schizophrenia-treatment_b_4254350.html

Olivier N

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Cet article me redonne vraiment espoir et je vous en remercie . Ayant une sœur diagnostiquée skizophrene (meme si je ne suis pas convaincue du diagnostic vu la complexité des maladies mentales différentes chez chaque individu..bref) et des parents opposés à la médication ( effets secondaires etc), jai souvent remarqué, en fouinant sur les forums, que la médication est, en France , considèrée comme une évidence . Jusqu'au point de considérer les quelques personnes qui tentent de remettre en question cette evidence comme des inconscients . J'ai toujours voulu penser que ces personnes étaient dans le vrai... pourquoi les psychiatres cherchent t-ils à masquer les symptômes immediatement ? Pourquoi n'essayent ils pas d'analyser l'esprit malade ? Malheureusement face à l'insupportable souffrance de ma sœur et au manque terrible d'alternatives que ce pays nous propose , je me suis souvent résignée à penser que les médicaments étaient son seul espoir de soulagement voire de "guérison".

Aujourdhui je suis convaincue que d'autres solutions existent. la psychiatie en France est totalement déshumanisée et j'espère que ce scandale éclatera un jour .

Ps : je recherche des contacts pour la Finlande ou Québec afin d'y amener ma sœur si vous avez des infos . :)

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonjour, cet article a pour but justement de faire réagir.
Bien à vous.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonsoir
Dans un pays de 60 Millions d'habitants, il ne semble pas exister de soignants honnêtes (psychiatres ou psychologues) capables d'étudier la méthode(s "Open Dialog" finlandaise en la comparant avec la (ou les) méthode(s) française(s), s'il y en a ... Les critères les plus importants à considérer sont les résultats en termes de guérison et de vie et les coûts engagés.
En tant que père d'un patient de 37 ans, je ne demande qu'à être contredit avec l'appui d'éléments factuels du type de ceux que l'on utilise en management de la qualité ISO 9000.
merci d'avance.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonsoir, Une approche qui existe déjà à Québec.

Depuis plus de 30 ans, c'est cette parole qui est au cœur de l'approche du « 388 Saint-Vallier », qui traite de jeunes adultes psychotiques par la psychanalyse. Une démarche à contre-pied des traitements psychiatriques traditionnels, qui attire l'attention de spécialistes de nombreux pays.
Ils étaient plus de 200 réunis à Québec , venus des États-Unis, de France, du Japon et d'ailleurs partager l'expérience de cette clinique « pas comme les autres », ce qui lui vaut d'ailleurs des tensions administratives avec les autorités de la santé depuis quelques années.

Contrairement à la psychiatrie hospitalière, le 388 mise sur la personne psychotique elle-même pour trouver le chemin de la libération, plutôt que sur la médication. Une démarche longue et difficile, mais qui permet une transformation en profondeur de l'individu, et pas seulement un soulagement temporaire des symptômes, selon les témoignages « d'anciens » entendus hier.

L'un raconte avoir vécu 15 hospitalisations de trois à quatre mois en l'espace de huit ans avant que les spécialistes du 388 lui redonnent le contrôle de sa vie. Un autre, ancien professeur « tombé sur le BS », a mis 10 ans avant d'émerger et de se retrouver aujourd'hui intervenant en santé mentale.
Le 388 Saint-Vallier à Québec

Certains vont au 388 parce qu'ils ont vécu « l'horreur » dans un hôpital psychiatrique, mis sous contention, privés de leurs droits pendant des semaines ; certains, parce que l'approche pharmacologique n'a rien donné ; d'autres, enfin, parce qu'ils n‘ont pas été écoutés par les psychiatres.
Comme cet homme qui entendait des voix, à qui le médecin disait : « Occupe-toi pas de ça, écoute-les pas. » « Si je ne peux pas approcher les voix, les affronter, alors que c'est le symptôme, je vais toujours revenir à l'hôpital », dit-il.
Certains des psychanalystes du 388 sont aussi psychiatres. C'est le cas de la Dre Danielle Bergeron, directrice de la clinique, qui pratique également au centre hospitalier Robert-Giffard. Bien que le centre prône d'autres pratiques, il n'est pas coupé de la psychiatrie, expliquait cette semaine le président du congrès, l'anthropologue Yvan Simonis.

Le 388 est géré par un organisme sans but lucratif, le GIFRIC (Groupe interdisciplinaire freudien de recherches et d'interventions cliniques et culturelles). Pour en savoir plus : www.gifric.com.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

Bonjour Plume de Schizo,
je pense que la guérison de la schizophrénie des personnes en France est un cas à part par rapport à la Finlande.
Parce que les patients ont, pour la plupart, été diagnostiqué jeune (entre l'adolescence et l'âge adulte) et apprennent bien des années plus tard qu'une possible guérison existe. Donc par le fait que ces patients deviennent adulte, ils ne redeviendront pas dans cet intervalle limite entre l'adolescence et l'âge adulte.
Par conséquence, dans le cas de la schizophrénie, la guérison ne peut pas être "revenir à l'état antécédent à la maladie".

Personnellement, je dirais que la guérison de la schizophrénie est être stabilisé dans ses émotions dans la bienveillance, avec soi-même mais aussi et surtout socialement. Je pense aussi qu'il est important pour ces personnes fragiles d'avoir un entourage sur qui on peut compter. Une guérison des blessures infantiles est aussi nécessaire afin d'évincer la possibilité d'une rechute dans la crise.

"Open Dialogue" ou comment la schizophrénie a quasiment été éradiqué de la Finlande

LES CAUSES, LE TRAITEMENT ET LA GUÉRISON DE LA SCHIZOPHRÉNIE CE N'EST PAS LA MÊME CHOSE POUR TOUT LE MONDE !

Si soi-disant en Finlande la schizophrénie a été éradiquée de ce pays ce ne peut être que parce que les conditions ou les circonstances ont fait que bel et bien les schizophrènes ont finalement été considérés comme guéris ou ont été effectivement guéris ce qui veut dire certainement capables de se débrouiller sans psy et sans médicament, à mon avis !

Comment est-ce possible alors que justement par exemple en France la plupart des psys considèrent que cette maladie est toujours chronique à vie et que les malades doivent toujours systématiquement prendre des neuroleptiques ou des antipsychotiques jusqu'à même leur mort ?

Je suis d'accord avec l'auteure de ce site lorsqu'elle écrit dans son article sur celui-ci intitulé : “La psycho-éducation : un livre qui aide” notamment ceci :

“Il n'y a qu'une seule chose dont je ne suis pas d'accord dans ce qui est dit dans ce livre [“Savoir pour guérir : la schizophrénie” écrit par le Professeur Raymund Schwan, Professeur Pierre-Michel Llorca, Docteur Vincent Laprévote et Docteur Ludovic Samalin] : “La schizophrénie n'est pas due à une faute éducative, à une faiblesse de caractère ou à la pression de la société. Elle est avant tout une maladie durant laquelle le fonctionnement du cerveau est modifié.” (p. 77) et “Nous l'avons dit plus haut : il n'y a pas de faute familiale qui expliquerait le survenue de la maladie” (p. 46)”

Je ne pense pas compte tenu de la méthode choisie pour soigner leurs malades schizophrènes et des résultats obtenus pour ceux-ci par les psys finlandais que ceux-ci soient effectivement d'accord si on le leur demandait avec le point de vue ci-dessus sur les causes de la schizophrénie des quatre auteurs du livre à savoir que celle-ci n'a rien à voir avec la famille.

Quoi qu'il en soit je voudrais attirer l'attention des lecteurs du présent commentaire sur le fait qu'il existe différentes définitions de la guérison selon chacun :

“On est guéri lorsqu'on a retrouvé l'état de santé précédent la maladie.” (Le Peit Larousse médical de poche).

“On est guéri lorsqu'on n'a plus besoin de médicaments !” (le site Allodocteurs).

“On est guéri lorsqu'on est capable d'aimer et de travailler !” (Sigmund Freud).

“On est guéri lorsqu'on est heureux que l'on prenne des médicaments ou pas !” (définition de moi-même].

Je me permets donc de poser la question suivante pour qu'on en discute éventuellement sur ce site :

”La guérison de la schizophrénie, pour vous-même à titre personnel, c'est quoi ou ce serait quoi si toutefois celle-ci est possible ou serait possible éventuellement ?”

PLUME DE SCHIZO