Neuroleptiques et grosses chaleurs d’été : Attention !

, par  Véronique R. , popularité : 10%

Les personnes prenant des neuroleptique doivent se prémunir de la chaleur surtout pendant l’été. Porter un chapeau, mettre de la crème solaire, et rester au frais aux heures les plus chaudes.

Si les données de la littérature actuellement disponibles ne permettent pas d’établir la responsabilité des médicaments dans la survenue d’états pathologiques observés pendant les vagues de chaleur, il n’en demeure pas moins que les médicaments, par le biais de leurs mécanismes d’action ou par celui des effets indésirables qu’ils entraînent, pourraient être responsables de l’aggravation de symptômes liés aux températures extrêmes.

© Flickr CC by-nd

En effet, certaines classes de médicaments dont les neuroleptiques peuvent interagir avec les mécanismes adaptatifs de l’organisme sollicités en cas de température extérieure élevée. Ainsi, les neuroleptiques pourraient contribuer à l’aggravation des états pathologiques graves induits par une trop longue ou une trop forte exposition à la chaleur : syndrome d’épuisement - également appelé syndrome d’épuisement-deshydratation - ou coup de chaleur. De plus, des médicaments pourraient provoquer à eux seuls des hyperthermies dans des conditions normales de températures.


Prévention du coup de chaleur

Vous pouvez visiter le site gouvernementale français suivant :
http://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-climatiques/article/recommandations-en-cas-de-canicule
Il détaille très bien les recommandations à suivre selon les différents symptômes.


Le coup de chaleur
Le coup de chaleur est une urgence médicale mettant en jeu le pronostic vital. Il est défini par un accroissement de la température corporelle centrale au delà de 40°C, associé à une altération de la conscience (convulsions, délire ou coma). Autres signes cliniques : fatigue, hyperventilation, manifestations rénales (ex : protéinurie), hypokaliémie, troubles de la coagulation, perte de connaissance. Il touche de manière plus particulièrement les personnes âgées invalides ou prenant des médicaments susceptibles d’interagir avec les mécanismes d’adaptation de l’organisme à la chaleur.


Prise en charge du coup de chaleur

Réfrigération : déshabiller complètement le patient, bains froids si l’état du patient le permet, vaporisation des téguments avec de l’eau et ventilateur brassant de l’air.
Rééquilibration hydroélectrolytique : par du sérum salé isotonique, adapté au ionogramme sanguin.
Si convulsions : benzodiazépines.
Si détresse respiratoire : oxygénothérapie, intubation suivant l’état, ventilation, refroidissement de l’air.
Si hypotension : macromolécules sous contrôle de l’état de remplissage (PVC, PAPO).
Si rhabdomyolyse : sérum salé isotonique, furosémide, bicarbonates.


Attention, les neuroleptiques ne sont pas les seuls médicaments à provoquer une dérégulation thermique du corps.
Ci-joint le document en pdf de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ansm) :






En cas d’hyperthermie, n’hésitez pas à appeler les secours (SAMU : le 15 en France)

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